Trois incendies

ISBN : 9782234086395
280 pages
Éditeur : STOCK (02/05/2019)

Prix Victor Rossel – 2019

“TROIS INCENDIES” PRIX VICTOR ROSSEL 2019

Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles.

« Cette guerre n’est pas la mienne, ce combat ne touche aucun de mes parents, personne n’y est menacé ni persécuté. Et pourtant je suis ici. Jamais aussi vivante qu’au cœur du conflit. »

Beyrouth, 1982. Avec son Rolleiflex, Alexandra,
reporter de guerre, immortalise la folie des hommes. Mais le massacre de Chatila est le conflit de trop.
Ne comprenant plus son métier, cet étrange tango
avec la mort, elle éprouve le besoin vital de revoir
sa mère, Léa…
Celle-ci, née en Belgique, a connu une enfance brutale, faite de violence et de secrets. Alors que sa mémoire s’effrite, sa fuite des Ardennes sous les assauts
des Nazis lui revient, comme un dernier sursaut avant le grand silence.
Et puis il y a Maryam, la fille d’Alexandra, la petite-fille de Léa. Celle qui refuse la guerre, se sent prête à aimer et trouve refuge auprès des animaux…
De Beyrouth à Buenos Aires en passant par Bruxelles, Berlin et Brooklyn, trois femmes, trois tempéraments — trois incendies.

« Au fur et à mesure des événements qui jalonnent chacune de ces vies minuscules, les différentes époques, en se répondant les unes aux autres, font réapparaître en creux toute l’histoire du XXe siècle, et cela sans pathos, par les seuls faits et pensées de ces trois femmes.  Dans ce monde d’une grande noirceur, Vinciane Moeschler n’occulte jamais l’espoir : l’amour qui ne guérit rien, mais apaise et réconcilie. Le texte coule, chaque chapitre donne l’envie de tourner la page pour en savoir plus. Cela aussi est une des qualités des vrais romans… On est loin des autofictions insipides et mièvres dont on nous abreuve à tout bout de champ Trois incendies est le rappel salutaire que la littérature est là pour nous emporter loin, pour nous apprendre beaucoup. »  L’Orient-Le Jour

« …Fresque de portraits composée comme une grande et délicate partition musicale. Extrêmement fin et riche par sa langue, le texte l’est aussi par les multiples thèmes qu’il traverse. Vinciane Moeschler a pris le temps de construire ses histoires, de choisir minutieusement les mots qui racontent ces femmes, mais aussi les gens qui gravitent autour d’elles, toutes des petites histoires dans la grande Histoire. »  Le Carnet et Les Instants

Pierre Mertens parle du roman
Vinciane Moeschler présente son livre