Reportage en Arménie, mai 2023. «Dans une rue de Yerevan. » Photo © V.Moeschler

Ils sont célèbres ou débutants, passionnés, “boderline”, écorchés, vaniteux parfois.

Il y a la touchante beauté d’Audrey Hepburn quelques semaines avant sa mort, la tendresse de Léo Ferré, les cinq heures interviews avec Jacques Higelin, le rire de jeune fille d’Arletty, la parole précieuse de Jean Marais. A New York, Arman, le collectionneur compulsif me reçoit dans son loft de Washington Street, Botéro dans le confort bourgeois de son appartement parisien et César en peignoir blanc au sortir d’un sauna. La rencontre avec le mythe Sagan qui m’entraîne au Casino de Deauville, une belle complicité s’installe.

Il y a les autres : Wim Wenders, Sonia Rykiel, Claude Simon, Philippe Sollers, Ettore Scola, Alain Delon, Youssef Chahin, Jean Luc Godard, Théodore Monod, Kenzo, Claude Berri, Etienne Daho, Pierre et Gilles, Bettina Rheims, André Dussolier, Elisabeth Badinter, Antonio Saura, Robert Doisneau, Edouard Boubat, Jeanloup Sieff, Willy Ronis, Helmut Newton, Jacques Henri Lartigue, Sarah Moon...

Puis, vient l’époque des grands reportages : le Chili, trente ans après Allende, les nouveaux griots de la musique hip hop du Sénégal, la double vie des Iraniennes à Téhéran, les enfants des rues de la Boca à Buenos Aires, l'exploitation des haïtiens, derniers esclaves des « bateys»…